Pas de transition sans co-construction et mise en commun de savoirs pluriels : le cas dans l’agriculture

Dans la foulée de ses réflexions et actions autour de « la transition juste », la FUCID, en partenariat avec l’Institut Transitions de l’UNamur, propose, au départ des propositions d’un groupe de base de travail, des espaces d’échange d’expériences, de parole et de réflexion aux citoyen·ne·s. Ces espaces sont notamment proposés sous la forme « d’ateliers-débats » et de « cafés philo », en soirée, afin de permettre plus facilement à tout·e un·e chacun·e d’y participer. La question qui nous préoccupe ce soir de novembre : « Quels modèles de transition pour notre agriculture ? ». Cette analyse, en plus d’explorer les différentes réflexions soulevées par les participant·e·s sur les modèles d’agriculture durable, interroge : comment donc explorer la dimension collective de la parole en tissant ensemble les fils de réflexion qui nous soient réellement communs et effectivement co-construits ?

Rééquilibrer pour décoloniser : à la recherche d'autonomie

Le 18 octobre 2019, Uni4Coop – dont la FUCID est membre – et ARES organisaient une journée de réflexion intitulée “globalisation des savoirs”. Axel Gossiaux, doctorant en sciences politiques et sociales, a pu interroger cinq participant·es à cette journée – des boursier·ières de l’ARES issus de cinq pays anciennement colonisés – afin de comprendre de quoi la décolonisation des savoirs pouvait-elle être le nom pour ces cinq jeunes. Dans un contexte où « la planète est devenue un village », il convient en effet de réfléchir à l’équilibre des circulations de connaissance et d’idées, pour faire face aux nombreux défis qui se posent à l’humanité. Les réflexions formulées et les pistes d’action avancées par les personnes interviewées participent ainsi aux renversements de perspectives qu’appellent la décolonisation des savoirs et l’entreprise décoloniale de manière générale.

Décoloniser pour révolutionner

Dans un contexte où l’hégémonie occidentale semble être remise en question dans toutes ses formes et dans tous ses champs d’application, le Sud devient de façon croissante le centre des conversations et du devenir de la planète. Dès lors, de plus en plus de pensées plaident pour le décentrement et la fin du monopole de « l’Occident » sur la production, la représentation, la diffusion et, de manière plus générale, sur notre propre rapport aux « savoirs ». En d’autres mots, il s’agit de décoloniser les savoirs. Une analyse afin de susciter la réflexion sur le sujet tout en le replaçant dans son contexte historique.

Économie et gestion à l’université : le temps de la transition ?

Afin de promouvoir l’égalité climatique, terreau d’une meilleure redistribution des richesses et garante de justice et de paix, il est indispensable que l’éducation supérieure soit au centre de cette réflexion. L’objectif : préparer les étudiant·e·s à un autre management, humaniste, solidaire, ouvert sur le monde, conscient des enjeux écologiques et sociétaux actuels. Il convient dès lors d’identifier collectivement des mesures concrètes, applicables à différentes échelles, en accord avec les valeurs du mouvement de la Transition…

Comment former à l’interculturalité les futur·e·s assistant·e·s sociaux·ales venant de milieux socialement défavorisés ?

On pourrait penser que leur expérience des difficultés socio-économiques les amène à une ouverture plus grande à toute différence, quelle qu’elle soit. Ce n’est pas si simple. Dans la mesure où cette ouverture est cruciale chez des futur·e·s assistant·e·s sociaux·ales, appelé·e·s à être en contact avec des publics issus de l’immigration ou en difficulté sociale, on se demande dans cette analyse ce que l’école prévoit dans ses programmes « classiques », mais aussi quelles initiatives innovantes ont été prises, qui ouvrent des pistes pour une meilleure formation des publics les plus fragiles socialement à l’interculturalité.

ÉTUDE - Théâtre-action et interculturalité : les enseignements à tirer d’un dispositif

Cette étude, sous forme d’action-recherche, se penche sur l’apport du dispositif de théâtre-action avec un groupe multiculturel dans une démarche d’éducation permanente, et s’adresse aux acteur·rice·s du monde associatif désireux·ses de se lancer dans une démarche similaire. Elle retrace les réflexions critiques qui ont jalonné la création de la pièce, et met en exergue à la fois les conditions de réussite (et les erreurs de parcours) d’un tel processus multiculturel et ses effets. Dans quelle mesure ce projet est-il moteur d’une transformation sociale ?