Échange de savoirs entre monde académique et communautés marginalisées. Une expérience au Sud inspirante pour le Nord
S’il est largement acquis que la connaissance scientifique peut contribuer à l’élaboration d’un monde meilleur – pensons, pour l’exemple, à la gestion d’une crise sanitaire – l’intérêt sociétal des savoirs « populaires », ou savoir non-savant, est souvent considéré comme moins évident pour des citoyen·ne·s pétri·e·s de culture scientifique. Or, la valeur que constitue la pluralité des savoirs ne peut être ignorée. La FUCID, qui entend jouer un rôle important dans l’ouverture de la communauté universitaire à la diversité des savoirs, doit donc se nourrir d’expériences d’échange de savoirs entre monde universitaire et communautés marginalisées. Cette analyse de Stéphane Leyens, directeur de la FUCID, rend ainsi compte d’une expérience de ce type qui s’articule à un projet de recherche-action aux Philippines.