S’engager sur TikTok, vraiment ?

Il y a eu Facebook, Instagram, et désormais TikTok, dont l'utilisation a explosé ces dernières années. Ce dernier réseau social, particulièrement, a essuyé de nombreuses critiques et marques de mépris sur les types de contenus partagés et les personnes utilisant l’application : essentiellement des jeunes. Pourtant, à côté des vidéos de danse, des tutos pâtisserie et des astuces insolites parfois dangereuses, on retrouve également des publications militantes, de droite comme de gauche. Alors, les réseaux sociaux, chantres de l’engagement « post-it » ou réelles plateformes de mobilisation ? Une analyse d'Alix Buron, chargée de projets à la FUCID, pour aller au-delà des préjugés.

Deux jeunes activistes africains en lutte dans leur pays

L'Afrique est le continent qui produit le moins d’émissions de gaz à effet de serre, mais qui en subit le plus les conséquences : pluies torrentielles, canicules et sécheresses font déjà partie du quotidien de plusieurs centaines de millions d’habitant·e·s. Face à l'inaction politique, la population se mobilise : Perk Pomeyie et Nisreen El Sayeen en font partie. Ces deux activistes climatiques - le premier résidant au Ghana et la seconde au Soudan - sont tous les deux des acteurs majeurs de la lutte dans leur pays. Pour la FUCID, ils ont accepté de se raconter : leur parcours de militance, certains enjeux environnementaux et politiques propres à leur pays, mais aussi leur vision de la jeunesse et des coopérations Nord-Sud comme éléments majeurs de lutte face à l'urgence climatique. Une analyse de Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, à retrouver dans notre dernier FOCUS, la revue de la FUCID (2023-2024 "Climat & Rapports de domination") !

Mouvements écologistes : lutter sans perpétuer les inégalités

Le constat revient sans cesse : dans les grandes manifestations écologiques, les milieux de lutte, les rassemblements politiques, les visages semblent majoritairement blancs et de classe moyenne – ceux des personnes les moins exposées aux risques climatiques. De plus, les collectifs, même se voulant progressistes, reproduisent souvent malgré eux des rapports de domination que l'on retrouve dans la société en général, entre distribution genrée des tâches, agressions sexuelles, commentaires racistes ou homophobes et encore mépris de classe. Alors, comment faire lutte commune ? Comment lutter sans discriminer, sans invisibiliser, sans dominer ? Une analyse d'Alix Buron, chargée de projets à la FUCID, à retrouver dans notre dernier FOCUS, la revue de la FUCID (2023-2024 "Climat & Rapports de domination") !

Enjeux climatiques et environnementaux : transformer l’université, révolutionner le travail

À l'heure actuelle, la majorité des étudiant·e·s de l'enseignement supérieur ne reçoivent aucun cours abordant la question climatique ou la durabilité environnementale. Un état de fait qui contraste avec l'urgence de la crise, la vague d'éco-anxiété qui touche particulièrement les jeunes et les démissions de jeunes diplômé·e·s qui ont refusé d'être complices d’entreprises et multinationales néfastes pour l’environnement. Alors, l'université doit-elle se réinventer pour outiller les citoyen·ne·s face aux dérèglements climatiques et aux transformations à venir ? Dans cette analyse, Alix Buron, chargée de projets à la FUCID, explore la question en interrogeant les aspirations des étudiant·e·s, la valeur travail et le rôle de l'enseignement supérieur pour espérer amorcer un virage écologique radical. Un article à retrouver dans notre dernier FOCUS, la revue de la FUCID (2023-2024 "Climat & Rapports de domination") !

Réflexions autour du concept d’allié·e·s dans la lutte antiraciste

Depuis plusieurs années, des mouvements et collectifs racisés antiracistes proposent aux Blanch·e·s engagé·e·s dans la lutte antiraciste d’être leurs allié·e·s. On constate en effet que les milieux militants en Belgique (antiracistes, féministes, altermondialistes…) sont encore fort représentés par des personnes blanches et qu’il n’est pas facile pour les personnes racisées d’y trouver leur place. Le concept d’allié·e s’inscrit donc dans ce contexte de volonté des collectifs de personnes racisé·e·s de porter leur propre parole et du refus qu’elle soit accaparée en donnant une série de conseil aux personnes blanches qui désirent lutter aux côtés des groupes opprimés. Un concept riche en réflexions, sur lequel Annick Honorez (Membre de l’AG de la FUCID, professeure et coordinatrice du bachelier en coopération internationale à la Haute École de la Province de Namur) a décidé de poser un regard critique en tant qu'alliée blanche, tout au long de cette analyse.

L’expérience de la rencontre interculturelle à l’UNamur : exemple dans un cours d’anthropologie

Très intéressée par le modèle d’enseignement du Service Learning, Natalie Rigaux, professeure, entre autres, d’anthropologie à l’Université de Namur, a décidé, l’année académique 2021-2022, de proposer à ses étudiant·e·s de troisième année en sciences politiques de réaliser un engagement de vingt heures au sein d’une association en lien avec la thématique de son cours : la migration. Après cette première année, l’heure est au bilan. Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, l'a donc interrogée pour en savoir plus sur ce cours, la plus-value d’intégrer cet engagement des étudiant·e·s dans une association, ainsi que son avis et les premiers retours des étudiant·e·s. Un article à retrouver dans notre FOCUS, la revue de la FUCID (2023 - Migrations & Rapports de domination) !