par Administrateur | 17 Oct, 2023 | • Engagement, • Rapports Nord-Sud
L'Afrique est le continent qui produit le moins d’émissions de gaz à effet de serre, mais qui en subit le plus les conséquences : pluies torrentielles, canicules et sécheresses font déjà partie du quotidien de plusieurs centaines de millions d’habitant·e·s. Face à l'inaction politique, la population se mobilise : Perk Pomeyie et Nisreen El Sayeen en font partie. Ces deux activistes climatiques - le premier résidant au Ghana et la seconde au Soudan - sont tous les deux des acteurs majeurs de la lutte dans leur pays. Pour la FUCID, ils ont accepté de se raconter : leur parcours de militance, certains enjeux environnementaux et politiques propres à leur pays, mais aussi leur vision de la jeunesse et des coopérations Nord-Sud comme éléments majeurs de lutte face à l'urgence climatique. Une analyse de Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, à retrouver dans notre dernier FOCUS, la revue de la FUCID (2023-2024 "Climat & Rapports de domination") !
par Administrateur | 6 Oct, 2023 | • Engagement, • Rapports Nord-Sud
Le constat revient sans cesse : dans les grandes manifestations écologiques, les milieux de lutte, les rassemblements politiques, les visages semblent majoritairement blancs et de classe moyenne – ceux des personnes les moins exposées aux risques climatiques. De plus, les collectifs, même se voulant progressistes, reproduisent souvent malgré eux des rapports de domination que l'on retrouve dans la société en général, entre distribution genrée des tâches, agressions sexuelles, commentaires racistes ou homophobes et encore mépris de classe. Alors, comment faire lutte commune ? Comment lutter sans discriminer, sans invisibiliser, sans dominer ? Une analyse d'Alix Buron, chargée de projets à la FUCID, à retrouver dans notre dernier FOCUS, la revue de la FUCID (2023-2024 "Climat & Rapports de domination") !
par Administrateur | 12 Sep, 2023 | • Échanges de savoirs, • Engagement
À l'heure actuelle, la majorité des étudiant·e·s de l'enseignement supérieur ne reçoivent aucun cours abordant la question climatique ou la durabilité environnementale. Un état de fait qui contraste avec l'urgence de la crise, la vague d'éco-anxiété qui touche particulièrement les jeunes et les démissions de jeunes diplômé·e·s qui ont refusé d'être complices d’entreprises et multinationales néfastes pour l’environnement. Alors, l'université doit-elle se réinventer pour outiller les citoyen·ne·s face aux dérèglements climatiques et aux transformations à venir ? Dans cette analyse, Alix Buron, chargée de projets à la FUCID, explore la question en interrogeant les aspirations des étudiant·e·s, la valeur travail et le rôle de l'enseignement supérieur pour espérer amorcer un virage écologique radical. Un article à retrouver dans notre dernier FOCUS, la revue de la FUCID (2023-2024 "Climat & Rapports de domination") !
par Administrateur | 24 Avr, 2023 | • Engagement
Depuis plusieurs années, des mouvements et collectifs racisés antiracistes proposent aux Blanch·e·s engagé·e·s dans la lutte antiraciste d’être leurs allié·e·s. On constate en effet que les milieux militants en Belgique (antiracistes, féministes, altermondialistes…) sont encore fort représentés par des personnes blanches et qu’il n’est pas facile pour les personnes racisées d’y trouver leur place. Le concept d’allié·e s’inscrit donc dans ce contexte de volonté des collectifs de personnes racisé·e·s de porter leur propre parole et du refus qu’elle soit accaparée en donnant une série de conseil aux personnes blanches qui désirent lutter aux côtés des groupes opprimés. Un concept riche en réflexions, sur lequel Annick Honorez (Membre de l’AG de la FUCID, professeure et coordinatrice du bachelier en coopération internationale à la Haute École de la Province de Namur) a décidé de poser un regard critique en tant qu'alliée blanche, tout au long de cette analyse.
par Administrateur | 14 Mar, 2023 | • Engagement
Très intéressée par le modèle d’enseignement du Service Learning, Natalie Rigaux, professeure, entre autres, d’anthropologie à l’Université de Namur, a décidé, l’année académique 2021-2022, de proposer à ses étudiant·e·s de troisième année en sciences politiques de réaliser un engagement de vingt heures au sein d’une association en lien avec la thématique de son cours : la migration. Après cette première année, l’heure est au bilan. Maxime Giegas, chargé de projets à la FUCID, l'a donc interrogée pour en savoir plus sur ce cours, la plus-value d’intégrer cet engagement des étudiant·e·s dans une association, ainsi que son avis et les premiers retours des étudiant·e·s. Un article à retrouver dans notre FOCUS, la revue de la FUCID (2023 - Migrations & Rapports de domination) !
par Administrateur | 10 Déc, 2022 | • Engagement
Les manifestations concrètes de la crise écologique mondiale sont de plus en plus nombreuses et fréquentes. Face à cette réalité, les réponses apportées peuvent être multiples. L’une d’elles, qui a particulièrement le vent en poupe, consiste à s’engager individuellement à travers des petits gestes, qui peuvent aller de la fermeture du robinet lorsqu’on se brosse les dents à la transition vers un régime végétarien en passant par une utilisation accrue voire exclusive des transports en commun ou du vélo pour nos déplacements. En tant que chargé de projets à la FUCID, Antoine Stasse, auteur de cette étude, accompagne régulièrement des groupes d’étudiants et étudiantes qui souhaitent réfléchir à différents enjeux sociétaux. Lorsqu’ils abordent des questions écologiques ainsi que les choses à mettre en place afin de répondre à la crise actuelle, les solutions les plus énoncées tournent très souvent autour de ces petites actions individuelles. Cette étude est une façon de comprendre pourquoi, et pousser plus loin la réflexion autour de ces questions : comment expliquer un tel engouement pour les petits gestes individuels de la part des jeunes ? Ce mode d’action permet-il d’en comprendre et d’en combattre efficacement les causes ? Pourquoi cette rhétorique des écogestes fait-elle l’objet d’autant de critiques par une partie de la société – à tort, à raison, ou à tort et à raison – tout en étant mise en avant par une autre partie de celle-ci ? Ces petites actions sont-elles vraiment la solution ? Ou au contraire, faut-il les abandonner ? Une remise en perspective sur les manières de s’engager afin de lutter contre la crise climatique, ainsi que sur leur potentiel de changement.